Rugby : portrait de Thierry Dusautoir
Thierry Dusautoir est un phénomène du rugby qui, reconnu « player number one » de la « World Cup » 2011, propulse vers l'avant des multitudes de jeunes qui deviennent rugbymen parce que le capitaine de l'équipe de France qu'il est leur a ouvert le chemin.
Le premier mot qui vient à l'esprit en parlant du Toulousain est Exemple. Un capitaine fracasse qui a livré face au Néo Zélandais Richie Mc Caw, - son rival numéro 1 au niveau planétaire -, des combats homériques. Les deux leaders se respectant de la plus absolue des manières.
Plus Gros Minet que petit oiseau, Titi est, en fait, de la famille des grands rapaces, de ces prédateurs qui, lorsqu'ils tiennent une proie, ne la lâchent pas. Il faut un empêcheur de tourner ovale dans une équipe, que ce soit en « noir et rouge » ou en « bleu-blanc-rouge » c'est lui, Thierry Dusautoir. Le gaillard d'avant des packs a finalisé des études d'ingénieur en physique-chimie afin de se préparer un avenir différemment solide que sa carrière de rugbyman mais toujours en béton armé de bonnes intentions. - « Nous le savons, Gedimat est un groupement, donc les uns ne peuvent rien sans les autres. Comme dans le rugby. L'un et l'autre privilégient le sérieux et la qualité. »
Thierry garde de ses origines ivoiriennes par sa maman, ce sens de la convivialité qui le bonifie, la plaçant au service de la culture occidentale. Avec une troisième dimension culturelle lui provenant d'Argentine via Sofia, sa femme et vers Canela leur fillette. Riche personnalité, altruiste et généreuse, faisant du monsieur un personnage profondément humain. Lorsque nous demandons à Thierry son personnage historique préféré et qu'il répond Mandela, nous pressentions sa réponse à y mettre la main au feu.
Quand Titi est devenu Titan...
Surnommé « the Dark destroyer » par la presse britannique après sa monstrueuse démonstration à Cardiff, en quart de finale de la Coupe du Monde 2007, face à des All-Blacks qu'il a cloué au sol 38 fois, plantant, de plus, un des deux essais français, il fut, ce soir là, l'homme de base d'une tellurique victoire (20-18 )...
Nocturne où, pour la seule fois dans l’histoire, une équipe avance au moment du Haka vers les Blacks, « pour regarder dans leur âme » selon le mot du capitaine Raphaël Ibañez.