L'étanchéité à l'air

• Une réduction de la consommation de chauffage de 16 à 20 kWh/m2/an
• Une amélioration du confort (absence de courant d’air désagréable, de ponts thermiques et acoustiques, diminution des gênes olfactives)
• Une limitation des problèmes de santé (allergie, asthme) liés à la présence de moisissures ou à l’infiltration de polluants (fi bres, poussières, composés organiques volatils) dans le bâtiment grâce à un meilleur fonctionnement de la ventilation
• Une limitation des risques de dommages des composants de l’enveloppe (condensation dans les parois), donc une augmentation de la pérennité des structures et un maintien de la performance des isolants thermiques tout au long de la vie du bâtiment.

Pour être conforme à la RT 2012, le test d’étanchéité à l’air mesuré à la fin des travaux devra être inférieure ou égale à 0,6 m3/h.m2 pour les maisons individuelles, et à 1 m3/h.m2 pour les logements collectifs.

Indicateur de qualité : L’étanchéité à l’air d’un bâtiment peut être analysée par une technique appelée "blower door" : elle consiste à mettre les locaux en dépression ou en surpression à l’aide d’un ventilateur et de détecter les endroits où l’air s’infi ltre au travers de l’enveloppe.

• Mesure de qualité : Le niveau de l’étanchéité se chiffre par la quantité d’air (nombre de renouvellement d’air en 1 heure) devant être insufflée pour maintenir un niveau de pression de 50 Pascal (ou 50Pa) dans le bâtiment et le volume de la pièce qui donne l’indice de renouvellement d’air n50.
  La norme NF EN 13829 recommande un débit de fuite maximale n50 de :
  3 m3/h.m² lorsque la ventilation du bâtiment est assurée par un système mécanique à double fluide
  1 m3/h.m² lorsque la ventilation du bâtiment est assurée par un système mécanique à double fluide équipé d’un récupérateur de chaleur
  Aucune norme n’est établie pour les bâtiments équipés d’un système simple flux